Le casque c’est la vie
Riant comme un fou, Olivier fait le pitre sur son vélo. Il se prend pour un cascadeur et enchaîne les figures. Le problème, c’est qu’il le fait entre les élèves, à la sortie des cours et qu’il ne porte pas de casque. Comme s’ils étaient des plots sur un parcours d’obstacles, il slalome entre eux. Il fait des tours et des détours et les rase de plus en plus près.
Léa qui sort de la bibliothèque, n’a que le temps de se jeter en arrière pour l’éviter et bouscule ainsi Marie qui se demande pourquoi son amie perd l’équilibre. Jules qui les suivait manque de tomber. Il s’arrête net. Voilà qu’Arthur lui rentre dedans et se met à tousser autant qu’il le peut : de surprise, il a avalé son petit pain au lait de travers. Thomas est le dernier de la bande à arriver. Il attend qu’Olivier passe à sa hauteur pour l’intercepter.
-Qu’est-ce que tu fabriques ? lui demande-t-il. Tu vas finir par blesser quelqu’un avec tes âneries… ou par te blesser toi-même !
-Aucun risque, rétorque l’autre en redémarrant. Regarde : je suis un vrai champion !
Il se met à faire des wheelings, applaudi par ses copains, tout aussi inconscients que lui. Plus on l’encourage et plus il en fait. Il tente soudain de sauter les marches avec son cyclo et la catastrophe se produit… Il tombe la tête la première et dégringole tout l’escalier pour finir sa course sur l’asphalte.
Les intrépides se précipitent. Heureusement pour Olivier, ils connaissent les gestes qui sauvent. L’été dernier, ils ont passé une formation aux premiers secours avec les pompiers. Léa et Marie vont d’ailleurs leur téléphoner, tandis que Jules et Thomas mettent leur camarade en position latérale de sécurité. Arthur, quant à lui, maintient les curieux à distance en les chargeant de guetter les secours à leur arrivée. Toute la bande est inquiète en voyant l’ambulance emporter Olivier, mais le lendemain, Pierrot le gendarme les rassure en leur donnant des nouvelles du blessé.
« Votre camarade a eu beaucoup de chance, dit-il. D’abord, parce qu’il ne souffre que d’une légère commotion cérébrale, ensuite parce que vous étiez là et que vous avez bien réagi, en ayant les bons gestes et en prévenant rapidement les secours. A l’avenir, espérons qu’il ne roulera plus sans casque et qu’il se montrera plus prudent aussi bien pour lui que pour les autres. »
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Le problème c’est que parfois pour se faire obéir il faut menacer j’en sais quelque chose je travaille à la sortie d’une école
Encore une expérience qui doit parler aux jeunes ! La lecture du post devrait être rendue obligatoire aux ados ! Bises